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Страх и трепет может быть и объективной симптоматикой.
Типа спанда реакций. В Индии считается отдельным и быстрым путем к богам.
Хм генерализованный высокочастотный и высокоамплитудный (self) релиз - если на нормальном языке.
Пациентов после spanda релизов смотрел. Крайне интересно
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Source : Ostéopathie, je t’aime mais je te quitte…
À travers l’histoire que je vais vous raconter, je ne cherche ni à créer l’émoi, ni à susciter la compassion, ni même le jugement. J’aimerais donc que vous lisiez les lignes qui suivent avec bienveillance car je vous livre mon intimité, mes frustrations et mes souffrances.
Aujourd’hui c’est le bon jour, j’ai pris une décision, probablement la plus importante de ma jeune carrière d’ostéopathe, j’arrête ce métier que j’aime tant. Avant de vous en expliquer les raisons, faisons un petit retour en arrière…
La consécration
C’était en 2015, le jour de la remise des diplômes, je me revois sur la scène, ému, devant ma famille et mes amis, recevant le précieux sésame de la main d’un Professeur que j’estimais fortement à l’époque. Il tente de me glisser un mot à l’oreille, le tonnerre d’applaudissement couvre sa voix, j’entends à peine ce qu’il me dit, mais ce n’est pas grave, c’est un des plus beaux moments de ma vie, après six longues années d’études, je suis enfin ostéopathe.
À l’issue de la cérémonie le directeur de mon école prend le micro et entame un long discours relatif à l’excellence de notre formation et sur les beaux jours qui nous attendent, nous promettant au passage un niveau de vie décent avec à l’appui quelques chiffres très gonflés. Je me rappelle mettre dit à ce moment là que le plus dur était derrière moi, je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait…
La désillusion
Je ne faisais pas partie de ces camarades de classe prévoyants qui avaient déjà conjecturé leur avenir depuis la 3ème année, je faisais plutôt partie de ceux qui n’avaient rien préparé mais qui croyaient en leur bonne étoile, aux opportunités et petits coups de chance.
Une fois diplômé, on se prend à rêver, on se dit que la vie nous réserve encore plein de surprises mais que le monde est à portée de main, qu’il suffit de vouloir pour avoir. J’ai d’abord commencé à imaginer une vie au bord de la mer, un cabinet proche de l’eau, la journée au boulot et après le boulot une petite trempette, la vie de rêve ! Quelle déception quand j’ai réalisé que tous les littoraux étaient complètement bouchés, pas de place pour un nouvel ostéopathe, ou alors peut-être une toute petite place, mais pour quelle ambition professionnelle ? Des journées à se morfondre au cabinet, en attendant des appels de patients qui n’arriveront jamais ou qui se feront rares ? Tant pis pour l’océan ce sera pour plus tard, je reviens à la raison. Et pourquoi pas un cabinet en centre ville ? Pire ! La campagne ? Il se dit qu’en zone rurale il est plus facile de se faire une place, je décide d’aller tenter ma chance.
Je me rappelle des heures passées sur internet à comptabiliser les ostéopathes de ma région, à chercher sur Wikipédia le nombre d’habitants des villages limitrophes, cherchant inexorablement un endroit doté de potentiel. Je me rappelle des heures de voiture à tourner dans ces mêmes villages, à étudier leur physionomie, leur dynamique, la vie locale, les habitants. Je rencontre des ostéopathes au culot, auprès desquels j’ai un accueil plus que froid. Pas grave ! Je m’accroche et je finis par cibler un village qui réunit tous les critères, j’apprends qu’une maison de santé et en cours de création, je me positionne. Je rencontre le propriétaire qui me promet une place, il me dit qu’au même endroit il y aura un médecin, un podologue et un dentiste. Parfait ! Il me serre la main et me donne rendez-vous dans deux mois, une fois les travaux terminés. C’est le soulagement, j’ai enfin trouvé une place et en plus elle est en or ! Je décide de me détendre en attendant… Très vite, les deux mois annoncés doublent puis triplent, « c’est à cause du retard dans les travaux » me disait le propriétaire au téléphone. J’apprenais, plus tard, que le médecin ne voulait pas d’un ostéopathe. IL recherchait plutôt un kiné qui devait alors prendre ma place. Voilà pourquoi on m’avait fait poireauter. Effondré de cette opportunité loupée je me dis que la vie est injuste, mais je me reprends vite en main. Conquérant je décide de changer d’optique et pourquoi pas un remplacement ? Pour démarrer c’est pas mal non ?
Remplacera, remplacera pas !
Croyez moi c’est une drôle de routine la recherche de remplacement. Très vite vous avez l’impression d’être un chômeur à la recherche obsessionnelle d’un emploi. Pendant deux mois toutes mes journées étaient réglées comme du papier à musique. Levé à 7h, douché à 7h15, café avalé à 7h30 et c’est parti ! Toutes mes matinées étaient principalement occupées à éplucher l’ensemble des plateformes de petites annonces, ces dernières se trouvaient principalement sur les sites internet des syndicats d’ostéopathie. On repère l’annonce du jour, on envoie le fameux CV et sa fidèle acolyte, la lettre de motivation ! J’en avais formalisé tout un tas, à vrai dire dix différentes…pensant que l’absence de réponse était probablement liée au mauvais ton employé dans la lettre et pour augmenter mes chances, je décidais donc de tenter plusieurs axes narratifs. Bien évidement je me trompais, le problème ce n’était pas la lettre, le problème c’est qu’au même moment, 80 ostéopathes dans la même situation que moi, envoyaient également un CV et une lettre de motivation. C’est une réalité qui vous revient assez souvent à la figure, un peu comme un leitmotiv. Comment faire pour sortir du lot alors que le marché est terriblement saturé ?
Par chance quelques semaines plus tard je décrochais un remplacement ! Durant deux pauvres petites semaines… L’ostéopathe qui m’avait fait confiance était bienveillant et d’une gentillesse inouïe, d’ailleurs de ma maigre carrière d’ostéo, ce fut le seul.
Se sont donc succédés trois 3 autres remplacements. Je bourlinguais aux 4 coins de la France et puis je décidais d’arrêter. C’est bien mais je ne voulais pas d’une vie de vagabond. Au cours du dernier remplacement, j’avais fait le choix, pour limiter les frais, de dormir dans un camping miteux. Je me rappelle de deux choses : les insomnies causées par les jeunes fêtards de la tente d’à coté et le soleil cuisant du petit matin . En y repensant je crois qu’à ce moment là j’avais touché le fond…
Et me revoilà reparti à ZÉRO…
Un an s’était écoulé depuis mon diplôme et me voilà revenu à la case départ, j’avais gagné 4356euros dans l’année et je demandais encore de l’argent à ma famille. Une vie précaire, modeste et rongeait par la culpabilité … surtout vis-à-vis de mes parents, ils s’étaient sacrifiés pendant six ans pour m’offrir ces études et je leur réclamais encore de l’argent, alors je décide de retourner vivre chez eux le temps de rebondir.
RSA mon amour
RSA, ces trois lettres me disaient vaguement quelque chose. Je pensais qu’il n’était réservé qu’aux personnes les plus précaires, peut-être l’étais-je un peu, mais j’ai appris très tard que j’y avais droit. Le RSA c’est un peu comme si le petit papa noël faisait un tour sur votre compte tous les mois pour y déposer un joli cadeau. 452 euros pour être précis et ça sans rien faire, vous y croyez vous ? Cela me semblait dingue et pourtant c’était le cas. Alors je fais vite le calcul dans ma tête, j’avais estimé à 2400 euros la somme nécessaire pour monter mon cabinet je divise le tout par 452 e et cela me donnera le nombre de mois à attendre pour récolter la somme désirée. Cinq mois interminable durant lesquels je devais économiser chaque centime du précieux RSA. Heureusement je n’ai pas eu besoin d’attendre si longtemps, j’avais trouvé un petit job qui consistait à pédaler pour livrer des repas chez des particuliers, vous voyez de quoi je parle !? Pas glorieux comme travail mais à cette période là je n’étais pas très regardant. En parallèle, sur mon temps libre, je m’occupais de prospecter comme je le faisais à l’époque pour trouver le cabinet idéal.
L’appel providentiel, l’ironie du sort.
Vous n’y croirez pas mais un matin alors que j’épluchais des annonces d’assistanat, je reçois un appel. Le propriétaire qui m’avait proposé il y a plus d’un an un local dans une maison de santé, m’annonce qu’une place venait de se libérer et qu’il ne m’avait pas oublié. L’ironie de l’histoire, c’était que le médecin qui ne voulait pas de moi au départ, venait sans le savoir, de me céder sa place. Il avait pris sa retraite anticipée à cause d’un souci de santé.
Mon cabinet, ma prison bien aimée
Un mois s’était écoulé depuis l’appel, je me revois poser mon diplôme au dessus du bureau, réajuster quelques fois le cadre jusqu’à trouver l’angulation parfaite, puis faire plusieurs pas en arrière pour scanner une dernière fois la pièce. Tout était parfait, je le trouvais beau mon cabinet mais je n’imaginais pas à ce moment précis qu’il allait devenir ma prison.
Quand vous ouvrez votre cabinet, deux choix s’offrent à vous, faire le pied de grue en attendant qu’un patient franchisse le seuil de la porte ou alors partir à la conquête du monde extérieur.
Comme un imbécile et habité par une profonde velléité j’avais d’abord opté pour le premier choix… Deux mois été passés depuis mon installation et malgré les visites de quelques fidèles amis, mon cabinet restait désespérément vide j’y avais d’ailleurs passé tellement de temps à déprimer que je l’avais surnommé, « ma prison bien aimée ». Coincé entre quatre murs j’attendais un signe du destin, il ne s’est jamais présenté.
C’en était trop, je ne pouvais m’offrir le luxe de perdre davantage de temps, sachant qu’à chaque début de mois, l’acquittement de vos charges vous met déjà dans le négatif. Je décidais de devenir acteur de mon destin et quelle pression ! J’engageais désormais une véritable course contre le montre et croyez moi j’en ai fait des nuits blanches. Ainsi, j’allais apprendre pour la première fois de ma vie…à me vendre.
La casquette du commercial
Je crois que rien à l’école, ne m’avait préparé à cela. Je pensais qu’il suffisait pour l’ostéopathe de savoir agiter habilement ses mains pour vivre de son art. Je me trompais. Ainsi je décidais de laisser la blouse du thérapeute au cabinet pour revêtir la casquette du commercial.
Je crois que la dernière chose que j’avais vendue dans les quatre dernières années c’était des bouquins d’anatomie, et encore j’en avais tiré un prix dérisoire. Déjà que vendre ce n’était pas mon truc alors l’idée de me vendre moi-même c’était l’angoisse ! Bizarrement et à mon grand étonnement j’ai fini par me plaire dans cet exercice. En l’espace d’une semaine je m’étais fait livrer des cartes de visites au cabinet et me voilà parti pour faire ma tournée ! Boulangeries, boucheries, coiffeurs, pharmacies, cafés PMU, clubs sportifs, entreprises, en deux semaines tout le monde savait qui j’étais ! J’avais même décroché un petit article dans le journal du coin ! Toutes ces actions avaient eu le mérite de remplir un peu plus mon cabinet durant quelques temps. J’ai cru que cette effervescence allait durer, c’était faux.
J’ai appris quelque chose durant cette période, vous avez beau y mettre tous les moyens du monde, les résultats seront toujours extrêmement infimes en comparaison aux efforts fournis. C’est le marché qui le veut, nous sommes beaucoup trop d’ostéopathes par rapport à la demande de soin.
Mentir pour continuer à exister
Mentir c’est mal, je sais, mais pour sauver les apparences j’avais décidé de raconter tout un tas de bobards ! À la famille déjà, aux amis, aux amis d’amis et même à des parfaits inconnus, je mentais à tout le monde. Le motif du mensonge ? Faire croire que tout va bien et que ton cabinet dépote, alors que c’est la dèche totale ! Pour sauver une parcelle de dignité, ne le feriez-vous pas ?
Le plus dur, je crois, c’était de mentir à ceux qui évidemment croyaient le plus en moi, mes parents. Je le voyais bien qu’ils s’inquiétaient de ma situation, sachant que j’habitais encore sous leur toit, ils ne manquaient pas de voir ma détresse, ce qui leur infligeait une immense tristesse… Alors pour les préserver de ma condition, j’avais décidé de monter toute une supercherie. J’allais leur faire croire que le cabinet décollait !
Pour cela c’est simple il suffit de maitriser deux variables, avoir des horaires de travail étendues et bien sûr avoir plus de sous ! Je décidais ainsi de ne donner rendez-vous à mes patients que tôt le matin, ça n’a pas été bien compliqué, ça ne se bousculait pas au portillon. En revanche, à partir de midi je reprenais mon petit boulot merdique de l’époque, vous vous souvenez ? La livraison de repas à vélo ! Faut dire que ce travail avait pour seul avantage d’offrir une extrême flexibilité.
Pédale ou crève !
Ah j’en ai empilé des kilomètres pendant cette période ! Mais l’affaire était plutôt rentable, davantage que d’être jeune ostéo…vous imaginez ? Après cinq mois à pédaler comme un dératé j’avais accumulé un joli pactole, enfin pour moi ça me semblait être une sacrée somme, 7356 euros pour être précis. Un chiffre d’affaire annuel que je n’aurais jamais atteint en tant qu’ostéopathe sur ma première année d’exercice et probablement pas non plus sur l’année d’après. Quelques temps plus tard je quittais le logement de mes parents qui me croyaient sécurisé financièrement. Ils semblaient si fiers ce jour là…quand j’y repense, quel con j’ai été …
J’aménageais ainsi un studio, il n’était pas très cossu mais je m’en fichais. Il était efficace et idéalement situé pour mes tournées de livraisons à vélo. Pédaler était devenu une obsession, pas étonnant, il faut savoir que plus tu pédales plus tu accumules du fric. Mais le plus dur ce n’est pas de pédaler, ce sont les temps d’attente avant que cette saleté d’algorithme, contenu dans une diabolique application, décide de t’attribuer une livraison. Alors pour faire passer le temps on était toute une bande de copains livreurs avec qui on se tenait compagnie, surtout les nuits d’hiver à se peler le cul. Je les aimais bien mes copains livreurs, ils se foutaient ma gueule sans arrêt, tout ça parce que j’étais le plus rapide de la bande. Ils m’accusaient de me doper, ce qui avait pour mérite de me faire rire alors que la déprime me rongeait. Ah oui j’oubliais, si la vitesse des livreurs occupait la plupart de nos conversations c’est parce que, plus tu es rapide plus tu te vois attribué des courses. Tout ceci a duré un certain temps jusqu’au jour où j’ai pris un vol plané…
Je me rappelle de deux choses, la voiture qui m’a coupé la route et le choc.
Je me réveillais quelques heures plus tard à l’hôpital, brisé et avec un mal de crâne à se tirer une balle. J’étais seul dans ma chambre d’hôpital et j’avais décidé de ne prévenir personne. Je ne voulais pas avoir à m’expliquer de la situation. Trois jours plus tard je sortais de ma chambre d’hôpital et j’entamais le reste de ma convalescence à la maison. Ça m’a pris trois semaines pour me retaper. Trois semaines pendant lesquelles je ne gagnais rien, pendant ce temps je voyais mon compte en banque réduire comme peau de chagrin au soleil. C’est à ce moment précis que je me suis dit « Soit tu pédales soit tu crèves » alors j’ai décidé de continuer à pédaler.
La livraison de trop
Et voilà, on approche de la fin de l’histoire et je remercie tout ceux qui m’ont lu jusqu’ici. Je vais vous raconter dans ce chapitre comment j’ai vécu le moment le plus humiliant de ma jeune existence. Sachez que j’écris ce récit au lendemain de cet épisode. Oui c’était hier soir et j’ai encore du mal à le digérer… Il était 20h17 lorsque je reçois une notification pour livrer une commande de Sushi à une adresse située un peu loin du centre ville. C’était une maison située au bout d’une abominable pente. Je redouble d’effort pour la gravir et me voilà à destination. À bout de souffle, dans la pénombre, je cherche du regard la sonnette. Je me rappelle que je tilte sur le nom mais je n’y prête pas davantage attention. La sonnerie retentis et l’homme qui ouvre la porte me semble tout de suite extrêmement familier. C’était Mr Berthois, un patient qui vient me consulter régulièrement au cabinet depuis un an. Je ne sais pas qui de nous deux était le plus gêné, il a eu à ce moment là un regard très empathique et sans me poser de question afin de ne pas entachée ma dignité, il a attrapé la poche que je lui tendais. En retour il m’a glissé 1,80 euros dans la main et m’a souhaité une belle soirée. Complètement sonné, j’ai décidé d’arrêter de pédaler pour cette nuit et de rentrer à la maison. Honteux et dans un excès de colère je crois avoir cassé quelques trucs chez moi…une fois la crise passée, je me suis décidé à écrire.
Ne plus jamais se taire
Écrire c’est thérapeutique, me disait mon père. Alors j’ai commencé à écrire, d’abord de manière complètement égoïste, pour moi, pour soulager ma douleur. Puis je me suis dit que ce témoignage, en vous le partageant, servirait peut être une cause supérieure.
Quand je retrace tout le fil de mes galères, je ne sais pas à qui j’en veux le plus : peut-être à moi et à ma naïveté pour avoir ignoré au départ la réalité du marché de l’ostéopathie ; à mes parents pour n’avoir pas su m’aiguiller, mais comment leur en vouloir… ou bien à mes confrères, dont la concurrence maladive leur ont fait perdre toute humanité, mais je les comprends on a tous besoin de bouffer. Je crois que ceux a qui j’en veux le plus, ce sont à ces directeurs d’écoles, ces vieux requins affamés et désireux de s’enrichir toujours plus, quitte à détruire une belle profession…
À quel moment tout ceci est-il parti en sucette et pourquoi n’avais-je pas ouvert les yeux jusqu’à maintenant ?
Puis j’ai repensé à cette phrase de Still qui disait « Keep it pure », alors comme pour respecter ses paroles et pour ne plus jamais salir notre profession, aujourd’hui j’ai décidé d’avoir le courage d’arrêter l’ostéopathie, je ne veux plus avoir à mentir ni à me couvrir de honte. J’ai déjà pensé à plusieurs voies de reconversions, alimentaires au départ, passionnées pour la suite…
Je vous laisse, anciens confrères, continuer d’agiter habilement vos mains, en espérant que vous aurez tous la chance de vivre de votre art. Pour ma part je tire ma révérence.
Pour tous ceux qui souhaitent m’écrire et me partager leurs frustrations, vous pouvez m’écrire sur cette adresse mail : thibault.osteo@gmail.com
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Зарегистрирован: 18 июн 2011, 21:33
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А вдоль дороги .....! И тишина!
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Зарегистрирован: 18 июн 2011, 21:33
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Кстати тут вопрос созрел.
Марек, а даоссы вообще секции проводили? И как - если не секрет конечно.
Вот в Египте этим занимались специально обученные люди. Уже после смерти.
Греческие предпочитали резать живьем - у кого доступ к материалу был.
В Вавилоне - без (похоже) обходились. Сие было табуированное действие.
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Зарегистрирован: 18 июн 2011, 21:33
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Очередной Гуру от правильного медицинского канона свой талмуд выпустил
Не опупей мысли, но показалось забавным
"...Остеопатия — это псевдонаучное учение, в рамках которого разнообразные состояния организма «лечатся» с помощью физических манипуляций на опорно-двигательном аппарате. Как и ее более популярная за рубежом сестра хиропрактика, остеопатия доказала свою ограниченную эффективность только при болях в спине.
Если бы она преподносилась как одна из методик избавления от спинальных болей, она не была бы шарлатанской, но, к сожалению, остеопаты очень любят ставить несуществующие диагнозы, вроде «подвывиха шейного позвонка в родах», а потом «лечить» их за счет родителей пациента
Взрослые могут сами выбрать один из способов лечения спинальных болей — противовоспалительные препараты и миорелаксанты, лечебная физкультура, мануальная терапия, хиропрактика, остеопатия, кинезиотейпирование или психотерапия. Все они обладают примерно одинаковой эффективностью. Но к детям остеопатов лучше не подпускать.
Рефлексотерапия также исследована достаточно хорошо и также показала полную неэффективность. Плацебо-контролируемые исследования не выявили ни лечебной, ни диагностической ценности. Все исследования, показавшие обратный результат, впоследствии были опровергнуты по причине ошибок или прямого мошенничества..."
О как
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Зарегистрирован: 18 июн 2011, 21:33
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Опупей и опупеоз правоверной медицинской мысли
наверно вот это будет.
...
По сути, это микс из массажа, психотерапии и пассивной гимнастики, приправленный эзотерическим соусом.
Наиболее продвинутые американские остеопаты сами признают, что к ним двойные слепые плацебо-контролируемые рандомизированные исследования неприменимы, а значит объективно доказать тут ничего нельзя в принципе, это не метод, а просто вера, как и любая другая альтернативщина.
Но шарлатаны слишком любят подчёркивать свою мнимую принадлежность к нормальной науке, и остеопаты не могли пройти мимо: благодаря тому, что правительство позаботилось о гражданах, запретив этим глиномесам заниматься дурью без диплома врача, они получили возможность вывернуть всё наизнанку. Вместо того чтобы признать свою тотальную бесполезность, ради работы с которой им приходится 6 лет мучаться в мединституте, они кичатся тем, что учились в нём, одновременно отвергая вообще все постулаты высшей школы и научных представлений.
Запомните: в остеопаты обычно идут люди с великолепным пониманием человеческой психики и умением управлять ею на уровне Остапа Бендера. Классно то, что любой настоящий врач может легко позабавиться отсутствием у остеопата отполированных базовых знаний хотя бы о нормальной анатомии — достаточно поинтересоваться, где конкретно проходит седалищный нерв или какие сосуды питают желудок.
Некоторые из костоломов пытаются оправдать себя, утверждая, что шаманство это чисто профилактическое, которое помогает восстанавливать какие-то неизвестные балансы и равновесия (вряд ли кислотно-щелочное) в организме, возникающие из-за стрессов и других неотъемлемых аспектов жизни, которые они уточнить не могут. Такой подход как бы должен предотвратить серьёзные заболевания и всё такое. В нормальной медицине это называется «психотерапия» и в ней необязательно трогать живого человека потными ладошками.
Сектанты ордена остеопатии головного мозга свято верят, что своими театральными пассами они находят и устраняют очаг поражения в организме, запуская механизмы самоисцеления. При этом никаких выдерживающих критику уточнений самого очага, действия на него, самоисцелений не существует — прямо как в религии. Они совершенно не стесняются задвигать про снижение подвижности какой-либо кости, приводящее к дискомфорту в другой части тела, про «перекос» таза, приводящий к клинически значимой ишемии мозжечка; приложив руку к грудной клетке, они определяют состояние кровотока, а помяв эпигастрий, хотят улучшить подвижность сердца (зачем, ...?).
При постоянной боли в плече надо искать проблемы в работе височных костей. Если одна из них плохо двигается, то страдает трапециевидная мышца, под которой проходит плечевое сплетение. Мышца может войти в гипертонус и давить на эти нервы, в результате чего появляются боли в плече. Такие боли справа так же, как это ни странно, могут быть связаны с проблемами в работе печени.
»
— Феерический бред для любого человека, особенно с дипломом врача.
И тд и тп
Активный участник
Зарегистрирован: 09 май 2014, 22:02
Сообщений: 920
Skype: -
Думаю были, иначе откуда взялись бы 5 органов цзан и 6 органов фу.
Интереснее другое, откда они знали процесс развития плода в утробе матери, процесс закладки органов, откда знали о переключении дыхания при рождении ребенка, изменении циркуляции ци и тд и тп.
Ведь процесс создания духовного зародыша внутренней алхимией показан исключительно в образах развития эмбриона, что направила на ошибочный путь многих невропатологов ( в частности Ахметсафина), который принял это *за чистую монету* и вбил себе в голову, что даосы только и делали, что изучали анатомию.
Так что по анатомическим вопросам прошу к нему.
Новичок
Зарегистрирован: 20 ноя 2018, 22:33
Сообщений: 17
наверно вот это будет.
...
По сути, это микс из массажа, психотерапии и пассивной гимнастики, приправленный эзотерическим соусом.
Наиболее продвинутые американские остеопаты сами признают, что к ним двойные слепые плацебо-контролируемые рандомизированные исследования неприменимы, а значит объективно доказать тут ничего нельзя в принципе, это не метод, а просто вера, как и любая другая альтернативщина.
Но шарлатаны слишком любят подчёркивать свою мнимую принадлежность к нормальной науке, и остеопаты не могли пройти мимо: благодаря тому, что правительство позаботилось о гражданах, запретив этим глиномесам заниматься дурью без диплома врача, они получили возможность вывернуть всё наизнанку. Вместо того чтобы признать свою тотальную бесполезность, ради работы с которой им приходится 6 лет мучаться в мединституте, они кичатся тем, что учились в нём, одновременно отвергая вообще все постулаты высшей школы и научных представлений.
Запомните: в остеопаты обычно идут люди с великолепным пониманием человеческой психики и умением управлять ею на уровне Остапа Бендера. Классно то, что любой настоящий врач может легко позабавиться отсутствием у остеопата отполированных базовых знаний хотя бы о нормальной анатомии — достаточно поинтересоваться, где конкретно проходит седалищный нерв или какие сосуды питают желудок.
Некоторые из костоломов пытаются оправдать себя, утверждая, что шаманство это чисто профилактическое, которое помогает восстанавливать какие-то неизвестные балансы и равновесия (вряд ли кислотно-щелочное) в организме, возникающие из-за стрессов и других неотъемлемых аспектов жизни, которые они уточнить не могут. Такой подход как бы должен предотвратить серьёзные заболевания и всё такое. В нормальной медицине это называется «психотерапия» и в ней необязательно трогать живого человека потными ладошками.
Сектанты ордена остеопатии головного мозга свято верят, что своими театральными пассами они находят и устраняют очаг поражения в организме, запуская механизмы самоисцеления. При этом никаких выдерживающих критику уточнений самого очага, действия на него, самоисцелений не существует — прямо как в религии. Они совершенно не стесняются задвигать про снижение подвижности какой-либо кости, приводящее к дискомфорту в другой части тела, про «перекос» таза, приводящий к клинически значимой ишемии мозжечка; приложив руку к грудной клетке, они определяют состояние кровотока, а помяв эпигастрий, хотят улучшить подвижность сердца (зачем, ...?).
При постоянной боли в плече надо искать проблемы в работе височных костей. Если одна из них плохо двигается, то страдает трапециевидная мышца, под которой проходит плечевое сплетение. Мышца может войти в гипертонус и давить на эти нервы, в результате чего появляются боли в плече. Такие боли справа так же, как это ни странно, могут быть связаны с проблемами в работе печени.
»
— Феерический бред для любого человека, особенно с дипломом врача.
И тд и тп

Это часом не гражданин Никита Жуков? Больно напоминает его опусы.
Активный участник
Зарегистрирован: 18 июн 2011, 21:33
Сообщений: 1778
Думаю были, иначе откуда взялись бы 5 органов цзан и 6 органов фу...
.
Могли и чужие данные использовать.
В отличии от сравнительно замкнутых религиозных систем - медицинскими знаниями в те времена укромные, теперь почти былинные - обменивались.
Во всяком случае по оси Вавилон - Сирия - Египет.
На востоке - не знаю
Активный участник
Зарегистрирован: 18 июн 2011, 21:33
Сообщений: 1778
Какую то модель - в головы учеников - надо же было вбивать.
Почему бы и не эмбрион.
Активный участник
Зарегистрирован: 18 июн 2011, 21:33
Сообщений: 1778
Он самый
Активный участник
Зарегистрирован: 18 июн 2011, 21:33
Сообщений: 1778
Из диалога двух Гуру от остеопатии
"..Насколько понимаю Д.Е. Мохов и его Институт сейчас продвигает своё обоснование Остеопатии. Через работу с интерстицием и позотоническими
рефлекторными дугами. Позиция очень выверенная, структурированная и понятная..."
Именно так - с большой буквы и никак иначе))
Из реплики минимум следует, что научного обоснования у остеопатии на данный момент - нет.
Хмм..
Активный участник
Зарегистрирован: 18 июн 2011, 21:33
Сообщений: 1778
Биодинамики тоже зажигают
"..Работаю с потоками на уровне первоэлементов
Ежедневно я работаю с большим количеством различных потоков,
особенность в том что я не только
исправляю искаженные
чиню сломанные
восстанавливаю остановленные потоки
я делаю каждый поток ресурсным и чистым на уровне первоэлементов, на том уровне из чего они вообще были созданы
Работа даже с одним потоком даёт колосальные изменения и влияет на все процессы окружающие вас.."
Как не скучно живется
Активный участник
Зарегистрирован: 18 июн 2011, 21:33
Сообщений: 1778
Ps
Есть смутное подозрение, что как только на свет божий выпустят первую группу российских остеопатов, (всего то через три года - не раньше) сразу начнутся разборки между сторонниками рефлекторной позатоники и дуговой.
Хотя.. поживем увидим.
Активный участник
Зарегистрирован: 18 июн 2011, 21:33
Сообщений: 1778
А чтобы скучно не было
Вдруг кто не видел
[video]https://www.youtube.com/watch?v=beQDyPWYcs4[/video]


